Il y a plus de mythologie dans ce livre que la seule histoire d’imprudence – ou de bravoure – d’Icare volant trop près du soleil :
Attiré par son empressement pour le ciel ouvert, il a quitté son guide et s’est envolé vers le haut, jusqu’à ce qu’il se rapproche trop du soleil ardent…
Scylla, fille de Nisus, aime Minos, fils d’Europe, roi de Crète (le berceau de Jupiter), qui a pillé les rives de Megara. Scylla l’aime, bien qu’il attaque le royaume de son père :
Heureux le javet qu’il a touché, et heureux les rênes qu’il a rassemblées dans ses mains
Althaea pleure la mort de ses deux frères Toxeus et Plexippus aux mains de son fils Meleager :
Vous gisez, morts, rien que des fantômes froids et quelques cendres
Mais Althaea doit se venger, bien que la justice exercée sur son propre fils revête les atours d’un crime
Laissez ce bûcher consumer l’enfant que j’ai porté
Baucis et Philémon humbles et modestes offrent leur hospitalité à Jupiter et Mercure, déguisés en mortels.
La gratitude des dieux élève Baucis et Philémon au statut d’apôtres gardant le temple : ils se voient accorder de mourir simultanément et de se tourner vers les arbres pour l’éternité.
Ceux que les dieux aiment sont des dieux eux-mêmes, et ceux qui ont adoré devraient aussi être adorés
Erysichthon le Thessalien, coupe l’énorme chêne sacré de Cérès. Le sang coule là où il frappe le chêne avec sa hache, libérant la voix de la nymphe vivant dans l’arbre, alors qu’elle est à son souffle mourant.
Il y a un jugement. À la demande de Cérès, la faim vient de la montagne appelée Caucase dans la terre glacée de la Scythie, pour faire entrer la faim dans le corps d’Erysichton. Souffrant d’une faim permanente et insatiable, il finit par dévorer ses propres membres.
Il y a une leçon importante : ne jamais offenser les dieux. Calydon, les Naïades et Erysichthon l’ont appris.