Kazakhstan
J’ai projeté de visiter le Kazakhstan après la lecture de « The Dawn of Eurasia » où l’on trouve un souvenir de Léonid Brejnev de ses années au Kazakhstan. Leonid Brejnev a observé que
Les officiers et les soldats kazakhs chantaient tristement, non pas au sujet des épouses ou les copines laissées derrière, mais à propos de la steppe chez eux.
En lisant ceci, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il devait y avoir quelque chose d’uniquement profond et de beau au sujet du peuple kazakh, quelque chose d’aussi beau que la steppe sans fin.
Le Kazakhstan est l’endroit où les idées apparemment opposées de « liberté » et d’« attachement » coexistent et se confondent dans la grande steppe, la vaste zone synonyme de voyage sans fin et de liberté illimitée.
La steppe kazakhe et la manière dont elle a façonné l’âme kazakhe ont été décrits avec des mots éblouissants par le poète kazakh Myzeliev, lui-même cité par le non-moins grand écrivain kazakh Mukhamet Shayakhmetov :
Dans la quiétude endormie, la nature nous regardait gentiment :
Quelle fierté nous puisons dans une âme aussi illimitée que la steppe,
Nous inhalons le vent qui se précipite à travers les plaines si librement,
Chérissez la translucidité méditative de nos lacs,
Entêtus et stoïques, nous nous tenons debout fermes comme les rochers.
La vie nomade que les collines de sable nous ont enseignée il y a longtemps,
Et pour se tenir debout – les crêtes nous ont montré comment,
La prudence nous est venue sur les ailes de la nuit noire.
Nos destins sont comme des chemins forgés dans la steppe.
Et nos sourires – le soleil dans le ciel gris au-dessus
Un invité est toujours le bienvenu dans une maison kazakhe,
Car nous savons qu’un invité dans la maisonApporte de la joie – tout comme un nouveau-né !
Myrzaliev, tel que cité par Mukhamet Shayakhmetov dans Surviving the Silent Steppe.


